15 aout dernier, c'était la 34ème édition du mythique EmbrunMan avec à la clé un record et la 6ème victoire pour Zamora !

Loïc Guillois pour une 2ème participation consécutive termine 259ème en 13h41' sur 1.000 participants. Bravo Loïc !

Voici son résumé et ses chronos :

"Devenu papa et avec nouvelle activité professionnelle, j'avais cessé l'entrainement sérieux et pris quelques kilos. J'ai repris progressivement l'entrainement en mai avec une montée de l'Aubisque qui m'a donné des idées de revanche et me suis finalement inscrit en juin après avoir participé au triathlon LD de Vertou. Une préparation donc très courte mais l'objectif étant simplement de finir (abandon l'année dernière), ça va passer. Je fais un beau mois de juillet avec participation à l'Etape du Tour (Briançon - Izoard) et quelques jours à la montagne pour monter des cols (Galibier, Alpe d'Huez, Granon, Lautaret). La forme devient bonne mais une petite frayeur car je tombe malade à J-10 pendant 2 jours.

Pour la course, j'ai eu un soucis de lunettes dans l'eau et je perd beaucoup de temps (ma montre me donne 2min de sur place, le temps de les repositionner régulièrement sur les 20 premières minutes) puis je nage avec un oeil fermé, du coup trajectoires vraiment pas terrible (il fait très sombre) mais du plaisir quand même à nager dans ce plan d'eau avec la vue sur la montagne  (1h24 vs 1h22 l'année dernière).

Ensuite vient la partie tant attendu: gros plaisir à vélo et une forme qui n'avait rien à voir avec l'année dernière. Je suis plus facile et vais plus vite. Je met 10 minutes de moins à monter l'Izoard, finalement je paie le manque de bornes sur la fin, le Pallon laisse des traces puis Chalvet est très dur (je ne tiens plus les watts prévus, cible d'environ 220w/230w là je suis sous les 200w).

Le début de marathon est surprenant : les jambes vont bien et je cours en aisance à 5min16 au kil... pendant 16Km. Ensuite c'est la bascule et je me retrouve dans une situation similaire à l'an passé: mal de ventre, le rythme est plus lent et des arrêts forcés. Je résiste jusqu'au dernier tour où je suis encore sous la barre des 4h00. Il fait moins chaud mais j'explose ensuite, mal de dos terrible et mal aux jambes comme jamais. Je sais que j'irais au bout maintenant alors je gère. Je marche beaucoup. Je suis juste content de finir.

L'année prochaine j'y retourne !"

SP