Samedi matin, toute contente, j’ai enfourché mon vélo avec ces 3 objectifs dans le coin de ma tête et suis partie dans le groupe composé principalement de filles. Sous la pluie, (une première pour ma part, qui n’avait jamais roulé sous la pluie) tout le monde est rapidement trempé et a très vite froid. Nous avons mis un peu de temps à trouver le parcours, mais la bonne humeur était présente et chacun/chacune s’est accroché jusqu’à l’averse de grêle qui a nous a décidé à rentrer plus vite que prévue.

De retour à la colonie, douche et repas ont été fortement appréciés.

La pluie a cessé, le moral à son maximum c’était reparti pour un après midi bien chargé. Un petit tour sur le remblai pour se chauffer et direction vers le départ du « contre la montre » de 24 Km. Une première pour moi, dès que je suis arrivée, juste eu le temps d’entendre Rodolphe, « attention, le retour va être dur » de dire à Nancy et Sandie, je pars avant, vous me rattraperez, c’était parti…

A l’allée, hyper facile trop peut-être, en position aéro, j’étais bien, j’allais vite (enfin pour moi) et j’ai très vite oublié ce que Rodolphe avait dit, je me suis fait doubler par Nancy que je n’ai pas pu accrocher et me voilà arriver sur le demi-tour. Là, la phrase de Rodolphe m’est revenue, plus de force dans les jambes, l’impression de faire du « sur place », un vent de chien et beaucoup de personnes (qui elles ne semblaient pas impactées par le vent) à me doubler. J’ai failli m’arrêter sur le bord de la route et balancer mon vélo, mais mes enfants, voulaient savoir le résultat de maman pour son premier contre la montre, je me suis accrochée pour le finir, ça été certainement le moment le plus difficile du stage.

De retour au point de départ, j’ai repris la route de la colonie dans la roue de Vincent bien fatiguée.

Sans me poser de questions, j’ai enfilé mes runnings et j’ai suivi Sandie et Nancy avec un petit groupe pour 40 minutes de CAP sur le remblai.

Dans ces moments de fatigue, la notion de groupe est importante pour se dépasser et nous faire oublier que les jambes sont bien raides. Comme tout le monde courrait, j’ai couru aussi sans me poser de questions…

Très contente de cette première journée, je n’ai pas souhaité penser au lendemain. Au réveil on verra bien l’état…..

Est arrivé l’Apéritif avec la présentation des nouveaux TCNistes, avec un petit gage de bienvenue, gentil le gage…

Et je n’ai pas pu malheureusement restée pour la soirée qui était apparemment fort sympathique, 2 de mes plus fervents supporters m’attendaient pour que je leurs raconte cette première journée de stage.

Le lendemain, prête pour un réveil musculaire dès 6H45, très surprise de n’avoir pas plus mal aux jambes que ça, c’était parti pour 30 min de CAP, un peu rapide à mon goût pour un réveil musculaire, je ralentis et  décide donc d’aller à mon rythme.

Un petit déjeuner copieux et il faut se préparer pour le 7 km de Saint André des Eaux.

Un casse tête, comment s’habiller pour courir (peur d’avoir trop chaud, trop froid), un petit échauffement sur site puis rapidement sur la ligne et là… !!!! Pan… c’est parti et ça va vite, il pleut, il grêle un peu, le vent souffle… les conditions « parfaites »…. . J’ai trouvé les tout premiers kilomètres très longs…. Sans montre que j’avais oubliée, la course n’en finissait pas, j’ai eu très mal au ventre à partir du 5ème kilomètre et ensuite j’ai fini en suivant Nancy qui m’a emmenée jusqu’à l’arrivée, merci… 34,05 min, cela me fera un temps de référence pour l’année prochaine.

Le repas a fait beaucoup de bien et à peine le temps de se poser pour « récupérer » de ces efforts qu’il fallait se préparer pour la sortie d’Oxygénation, pensant que cela allait être une ballade, je me suis rendue compte au bout de 20 km que j’allais encore une nouvelle fois devoir faire appel à un moral d’acier…

Toujours raccrocher le groupe, ne pas lâcher. A aucun moment, je n’ai pris de relais, privilège des nouveaux sans doute, merci, j’en prendrai l’année prochaine… c’est promis….

Mon objectif était de rentrer avec le groupe qui, après des péripéties mécaniques, a décidé de rentrer plus tôt, une sage décision,  pour au final afficher une sortie de 60 Km sans une goutte de pluie…

Et là, ça y est, mission accomplie, j’ai tout fait, c’est passé très vite (sauf le CLM…) mais quel bonheur je me sens bien, je ne suis pas blessée et j’ai pu faire la connaissance de TCNistes très sympa, animés par la même passion, le triathlon, avec des niveaux de pratique différent, mais cette  même envie de prendre plaisir à pratiquer le triple effort.

Je suis plus que partante pour l’année prochaine avec des objectifs qui seront, cette fois, différents, battre mon temps de CLM et de CAP notamment.

J’attends désormais, en continuant de m’entraîner, le Triathlon de Vioreau, dont on m’a parlé à plusieurs reprises au moment du stage, un autre évènement important du club à ne pas rater, j’en suis convaincue.