Rendez-vous à St-Lunaire (35) pour une dizaine d'athlètes orange le week-end dernier, pour participer à l'Emeraude Tri Race, une course format Half réputée splendide mais exigeante !

 

Christophe H. nous livre son débrief :

 

Débauché par deux fois par un collègue et ami pour concourir sur ses terres natales bretonnes – en 2017 sur le triathlon de Saint Suliac et son fameux Mont Garrot et en juin dernier sur le triathlon de la Rance, j’étais déjà séduit par ce petit coin de paradis. 

Les retours de Mark B et Sylvain sur le TriRace de Saint Lunaire ajoutaient à mon envie de revenir sur un format half, délaissé après deux épreuves en 2015. 

J’encourageais donc cet ami à s’y inscrire en lui promettant de l’accompagner. 

 

La veille passée à soutenir une équipe d’amis sur le Swim-Run, le déplacement au château du Nessay à Saint Briac pour retirer les dossards,  le repérage de quelques portions de route avec un soleil au rendez-vous auguraient d’une belle épreuve dans un décor magnifique. 

 

Une nuit écourtée par un voisinage éméché et les températures matinales eurent tôt fait de refroidir l’entrain de la veille. 

Heureusement les retrouvailles avec les TCNistes rechargèrent les batteries. Les vannes à mon endroit quant à ma prise de poids (consécutive à un régime crétois intensif de deux semaines) fusèrent. Puis chacun y alla de sa petite douleur : David arbora son hématome dans le dos, Gamin évoqua son tendon d’Achille et un éventuel arrêt après le vélo, Sylvain son mal de dos. Julien fut mutique, Christophe J stressé par ce format, nouveau pour lui. Mark L menaça de fondre sur moi en CAP. Charly finit de se réveiller, Mark apparut relativement confiant. 

S’agissant de Jean-Pierre : bien conscient de l’écart qui nous sépare au niveau plastique, il n’hésita pas à m’honorer d’une « petite » dizaine de pompes. Je décidai de le laisser rêver, ne l’accompagnai pas (j’en étais bien incapable, ma combinaison ayant rétréci durant l’été…)

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Une mise à l’eau avant le départ me rassure : les températures de la nuit n’ont pas affecté celle de l’océan. L’eau est claire, calme, magnifique, un régal pour nager…

 

Le départ est donné, très rapidement. Je pars dans les derniers (comme d’habitude et au grand dam de Rodolphe) mais rapidement trouve un couloir de nage et remonte les nageurs pour me retrouver en pleine lessiveuse au niveau du catamaran qui sert de première bouée (à ce moment précis, je suis content d’avoir un « léger » écart de poids avec le triathlète type). Tout le reste se passe sans encombre, je remonte des places sans être trop gêné avec des prises d’informations tous les deux ou quatre mouvements …

 

La première transition est longue jusqu’à passer la borne de relève du temps, je perds une dizaine de places sur ce retour plage mais je suis content d’apercevoir que je suis dans mes pronostics (38’29’’ pour 40’ annoncées). Quel bonheur de pouvoir s’asseoir sur un banc pour enlever sa combinaison et se préparer pour l’autre discipline !!  

Je pars vers mon vélo quand l’autre Christophe s’assoit à côté de moi. 

 

Le parcours vélo est comme annoncé : exigeant mais offrant des points de vue superbes que je n’omets pas de regarder. Je réalise la première heure de vélo à 32 km/h de moyenne puis arrivent les « difficultés » : une quinzaine de kilomètres de côtes et descentes que je gère finalement plus facilement que les longues portions de faux plat qui suivent. A l’issue de deux heures de vélo ma moyenne tombe à 30,5 km/h. La dernière partie, plus roulante me permet d’afficher une moyenne finale de 30,98 km/h. 

 

La descente de vélo est compliquée mais le timing est encore une fois respecté (2h52’18’’ pour 2h55’ annoncées)… 

 

La vue de David, en civil et ses vociférations détournent mon attention et m’aident à gérer cette transition vélo – cap. 

Puis vient l’enfer, un parcours urbain – plage – trail – escaliers avec des côtes, plus ou moins longues, une portion de 50 m plus que pentue, des descentes. Un tracé clairement conçu pour favoriser les poids légers… et à faire trois fois de suite !!

Bien qu’ayant forcé sur l’alimentation dans le dernier tiers du parcours vélo, mon ventre souffre, crie famine, torturé par les effluves de galettes – saucisses qui jalonnent le parcours. Je m’arrête à chaque ravitaillement, me jette sur les TUC..

Mon allure diminue au fil des kilomètres du deuxième tour jusqu’à constater les difficultés des autres concurrents et sentir l’écurie…je remonte des places sur les 3 derniers kilomètres, les dernières marches pour passer l’arrivée sont hautes et dures…mais je finis encore proche de mes attentes (1h56’13’’ pour 1h55’ annoncées). 

 

Pas de temps à perdre, je me dirige vers le chapiteau, fort de mes tickets de ravitaillement : une part de pizza, une galette saucisse, une crêpe au sucre et une bière, tout en même temps et rejoins, heureux, les autres qui commencent à présenter des raideurs….musculaires ! 

 

Triathlon à faire !!!!!

 

Bravo à tous !

 

	TOTAL	NATATION	T1	Après T1	VELO	Après vélo	T2	CAP
Jean Pierre Nogue	05:01:32	00:37:01	00:03:46	00:40:47	02:35:55	03:16:42	00:02:19	01:42:31
	56	48	39	40		49	295	80
Charly RT	05:06:06	00:34:38	00:04:34	00:39:11	02:38:53	03:18:04	00:02:03	01:46:00
	68	26	114	28		52	249	110
Sylvain LN	05:09:23	00:34:38	00:04:35	00:39:12	02:42:31	03:21:43	00:01:40	01:46:01
	81	25	115	29		75	155	111
Mark Bugeja	05:12:15	00:34:08	00:03:40	00:37:48	02:44:40	03:22:28	00:01:20	01:48:29
	92	21	27			78	71	134
Philippe Rouget	05:15:24	00:37:56	00:03:46	00:41:41	02:41:19	03:23:00	00:01:53	01:50:32
	113	67	38	49		82	210	153
Christophe Harat	05:35:09	00:38:29	00:05:46	00:44:15	02:52:18	03:36:33	00:02:25	01:56:13
	204	84	275	109		193	309	216
Marc Le Guezennec	05:36:18	00:42:25	00:04:49	00:47:13	02:50:43	03:37:56	00:02:34	01:55:49
	215	229	144	206		207	325	211
Julien Gagnot	05:51:52	00:40:37	00:05:31	00:46:08	02:59:07	03:45:15	00:01:58	02:04:41
	269	165	247	175		274	232	287
Christophe Josselin	06:11:43	00:40:31	00:06:50	00:47:21	03:05:18	03:52:39	00:02:53	02:16:12
	336	153	350	213		316	349	352

 

Les résultats complets