Site officiel du Triathlon Club Nantais

20/01/2010

Mon nom est "Coach", Rodolphe "Coach" Debureau ! Deuxième partie

posté à 14h52 dans "Vie du club"

Là, ça devient sérieux ! À lire impérativement.

 

Que fais-tu comme différence entre un nageur de bassin et un triathlète ?


Même s’ils évoluent tous les deux dans le même élément, la comparaison s’arrête là !
La plupart des nageurs performent sur 50 m, 100 m et 200 m en compétition (peu nagent sur des 400 m, 800 m, et 1500 m en compétition). Sous 3’, c'est une part importante du système anaérobie qui est sollicitée. Pour un triathlète, même pour un triathlon sprint, l'effort dure à peu près une heure et pas moins de 750 actions motrices sont mises en oeuvre pour la partie natation. Les qualités d’endurance aérobie et musculaire sont donc très importantes à développer.
Le nageur de bassin doit avoir tout donné quand il touche le mur à la fin de sa course et ce, en ayant utilisé tout ce qu’il a (bras et jambes). Le triathlète, quant à lui,  sortira de l’eau en état de fatigue « contrôlée », en ayant privilégié une nage axée sur le train supérieur avec en conséquence un battement deux temps et une continuité des actions motrices alors que le nageur de bassin sera (très) souvent en semi rattrapé et battement 6 temps. La technique de nage en crawl sera très différente : une amplitude plus réduite pour le triathlète (mais un tempo très élevé), un relâchement moindre sur les phases de retour aérien, une nage plus puissante et une plus grande mobilité de la tête (rotation de la tête souvent plus marquée lors de l’inspiration et flexion lors des prises d’informations frontales).
Enfin le nageur de bassin consacrera une part importante de son entraînement à améliorer les parties non nagées (départ, virages, coulées). Par exemple, un nageur de bon niveau sur 100 m dos (en petit bassin) passe 60% de sa distance de nage en coulée.
 

Quels sont les défauts majeurs des triathlètes en natation ?


Ne pas nager assez. Penser que l’on s’améliore en nageant deux fois 40’ minutes par semaine. Au niveau technique, je dirais : le triathlète s’oxygène mal, croise l’axe centrale (au dessus ou sous l’eau) lors de l’attaque ou lors du trajet sous marin, laisse tomber le coude au début du trajet moteur, nage avec un tempo trop faible.

 


À force de te voir nous entraîner régulièrement,  on en oublierait presque que tu as aussi un passé sportif. Peux-tu nous en dire un peu plus ?


Après quelques années au CAN (Cercle de l’Aviron Nantais), j’ai découvert le triathlon en 1990 (j’avais 16 ans). Je me suis tout de suite mis à m’entraîner. J'ai donc enchaîner avec deux triathlons « promo » en 1991 – Saint Nazaire et la Baule. À ce jour, j’ai dû disputer plus de 220 compétitions, triathlons, duathlons et courses à pied confondus. Je garde de très bons souvenirs d'un grand nombre de compétitions. Tous les triathlons du coin bien sûr (entre la ligue des PDL et la ligue de Bretagne, il y de quoi faire), ainsi que Nice, Dijon, Beaulieu sur Mer, Lanzarote, Embrun, Saint Jean de Luz, l’Alpe d’Huez, Annecy, …  J’essaye maintenant de garder contact avec les 3 disciplines pour me maintenir en forme et partager quelques entraînements avec des gens du club que j’apprécie. À bientôt 36 ans (dans quelques jours) la passion pour ce formidable sport est toujours intacte.

 

À suivre…

 


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